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Chirac barre la route du ministère à Cochet

Il reproche à l'éventuel remplaçant de Voynet d'avoir signé la proposition Montebourg.
Libération - 13 juin 2001
Jacques Chirac, on le sait depuis son fameux discours d'Orléans (début mai), s'intéresse de près à l'environnement. Mais de là à penser que ce portefeuille ministériel puisse un jour faire partie, ou presque, du domaine dit réservé, au même titre que la Défense ou les Affaires étrangères, il y avait un pas que les plus fervents militants de la cause écologiste n'imaginaient pas franchir si vite! Et surtout pas Yves Cochet, le député Verts du Val-d'Oise.

Décret de nomination. Pressenti pour succéder à Dominique Voynet au ministère de l'Environnement, poste qu'elle devrait quitter fin juin-début juillet, Yves Cochet serait dans le collimateur de l'Elysée. Et le passage de témoin avenue de Ségur pourrait s'annoncer plus compliqué que prévu. Il y a une dizaine de jours, le chef de l'Etat s'est ému auprès de Lionel Jospin de voir un député signataire de la proposition Montebourg intégrer le gouvernement. L'initiative du député de Saône-et-Loire vise à renvoyer le président de la République devant la Haute Cour de justice pour des affaires d'emplois fictifs et de financement du RPR. Très agacé d'avoir vu 31 députés soutenir Montebourg, Jacques Chirac aurait fait part - ce que l'Elysée refuse de confirmer - de sa réticence à signer le décret de nomination d'Yves Cochet.

Lionel Jospin a relayé le message la semaine dernière auprès de Dominique Voynet. Au ministère de l'Environnement, l'intervention présidentielle «inquiète». Même si l'idée qu'Yves Cochet puisse être sanctionné «pour un délit politique» laisse perplexe, puisque ses compétences ne sont pas mises en cause. Aucun dispositif de rechange n'est en tout cas à l'étude.
La ministre attend sans doute de voir si le Président est vraiment décidé à faire barrage à la nomination d'Yves Cochet. Ou si son intervention relève de la guerre de position préprésidentielle qu'il livre à Lionel Jospin. Le dernier épisode de ces bisbilles a eu lieu hier, à l'Assemblée nationale, à l'occasion du débat sur la proposition de loi socialiste visant à réformer le statut pénal du chef de l'Etat (lire ci-contre). «Il faudra regarder si la menace chiraquienne se précise», dit-on chez Dominique Voynet.

Machine arrière. Yves Cochet a commencé à s'inquiéter pour son avenir la semaine dernière. Le député du Val-d'Oise, selon des proches d'Arnaud Montebourg, a envisagé de faire marche arrière en demandant de ne plus être associé à l'initiative du député de Saône-et-Loire. «Il m'en a parlé», confirme Montebourg. «Je considère sa signature comme acquise», se borne-t-il à constater. Ses partisans ajoutent qu'il serait ridicule pour Yves Cochet de reprendre sa signature. C'est pourtant ce qu'a fait hier l'élu écologiste: «Je n'ai pas à faire marche arrière ni quoi que ce soit d'autre, puisque je n'ai pas signé la proposition de renvoi devant la Haute Cour. Je n'ai pas renvoyé le coupon» de confirmation. Cachet de Cochet faisant foi.
Yves Cochet fait partie des 31 députés qui ont signé la proposition du socialiste Arnaud Montebourg visant à renvoyer le président Chirac devant la Haute cour de justice.



Cochet dénonce le "piège politique" de la proposition Montebourg

[ 25/06/2001 - AFP ]
Le député Vert, Yves Cochet, justifie sa décision de ne pas signer finalement la proposition du socialiste Arnaud Montebourg visant à traduire le président Jacques Chirac devant la Haute Cour de Justice, estimant que ce serait tomber dans un "piège politique" pour les Verts.
Dans une "mise au point" parue dans la dernière édition de Verts contact, l'hébdomadaire interne du parti écologiste, il écrit que la proposition Montebourg lui a "semblé légitime jusqu'en mai dernier", lorsque il a "jugé qu'en s'y associant les députés Verts affaibliraient leur parti quant au choix du successeur de Dominique Voynet" au ministère de l'Environnement.

Pour le député du Val d'Oise, qui depuis l'annonce du départ de Voynet est le favori à sa succession, signer la proposition "donnerait un argument politique à ceux qui pourraient faire pression pour que le nouveau ministre ne soit pas un Vert". "C'est pourquoi", explique-t-il, il n'a "pas renvoyé le coupon signé à Arnaud Montebourg" lorsqu'il a reçu sa proposition et a averti directement le député "il y a quatre semaines".

"Que certains médias fassent état d'informations, par exemple de listes de signataires, sans vérifier la véracité de celles-ci est chose courante et l'on s'épuiserait à vouloir rectifier sans cesse", ajoute-t-il.

La liste des signataires portant le nom de Cochet avait été publiée dans la presse le 21 mai. Sa signature avait été confirmée ce jour-là à l'AFP par deux des députés Verts. Le député du Val d'Oise avait démenti pour la première fois publiquement en être signataire le 13 juin.




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