La perdrix rouge


Le prélèvement de perdrix rouges en 1998-1999 a été estimé à 1 731 960 (± 1,85 %), soit une augmentation d'environ 50% par rapport à l'enquête de 1983-1984 (estimation : 1 166 000). La perdrix rouge apparaît au 5ème rang dans les prélèvements nationaux pour l'ensemble des espèces couvertes par l'enquête.

Les trois quarts du tableau sont réalisés dans les régions de présence naturelle de l'espèce. A elles seules, les régions Poitou-Charente, Centre et Languedoc-Roussillon représentent 40% du prélèvement total. La perdrix rouge représente plus de 10% du petit gibier prélevé en Poitou-Charentes et Languedoc-Roussillon.

Les prélèvements de perdrix rouges concernent 28% des chasseurs. Le tableau moyen s'élève à 4,1 perdrix rouges pour les chasseurs ayant prélevé au moins une perdrix rouge. En 1983-1984, le tableau national concernait 18,6% des chasseurs avec un tableau moyen de 3,1 perdrix rouge par chasseur ayant prélevé.

L'augmentation des prélèvements entre les deux enquêtes nationales est due autant à une augmentation du nombre de chasseurs intéressés par l'espèce qu'à une augmentation du tableau individuel. En outre, il faut noter une expansion généralisée des prélèvements sur toute la France, hormis l'extrême nord-est du pays. L'accroissement du tableau a été plus important hors de la zone de présence naturelle de l'espèce (300 000 oiseaux en 1998-1999, 105 000 en 1983-1984).

En conclusion, la perdrix rouge est un gibier de plus en plus prisé, à l a fois géographiquement et numériquement. Divers données et résultats d 'enquêtes sur les lâchers de perdrix rouges confirment leur importance. Il semble évident que le niveau des prélèvements reflète plus l'abondance des lâchers que l'état des populations sauvages.