Prémont
Les écoliers participent au boisement de La grande vallée
Leçon de science dans la nature
L’association foncière dirigée par Daniel Degrève, épaulée par la municipalité et son maire, Michel Collet ; la commission de l’environnement en la personne de Marcel Courtin ; la société de chasse et Gilbert Lemaire ; les enseignants, M. et Mme Dailly accompagnés de leurs élèves de CE et de CM poursuivent leurs actions en faveur de la postérité arboricole du terroir prémontois.
L’association foncière a financé et assumé le boisement du premier tronçon de la carrière sise au lieu-dit « La grande vallée », accessible par le chemin rural de Beaurevoir à Prémont.
Une préparation minutieuse en préambule à toutes les interventions sur le terrain. Il a d’abord fallu marier les différentes essences, leurs tailles et leurs couleurs (aulne, amélanchier, charmille, cytise, érable, forsythia, frêne, groseillers à fleurs, marronnier, tamaris, viburnum), tout en respectant les directives de réaménagement.
Pour éviter toute surprise, car « l’homme propose et la nature dispose », plusieurs visites de reconnaissance ont été nécessaires et les plans élaborés ont été remaniés.
En deux temps
Ce boisement s’est déroulé en deux temps. Les membres de l’association foncière et de la société de chasse ont posé 300 mètres de bâche plastique sur la crête, pendant que les membres de la commission de l’environnement préparaient des jalons colorés, un par essence. Les enfants, répartis par équipe de trois, sous la responsabilité d’un adulte, ont agrandi les trous, ajusté du terreau, borné au pied chaque végétal, posé les étiquettes d’identification réalisées par Frédéric Frémont. Les adultes ont eux procédé à l’arrosage de cette centaine d’arbustes. Toutes ces activités ont été filmées en vidéo et photographiés par Cyrielle Collet et Elodie Cuisinier de la MFILE de Bohain. Pour les enfants, ce fut une leçon d’éducation civique, les adultes ont montré sur le terrain l’efficacité de la coopération entre différentes associations oeuvrant dans l’intérêt collectif. Ce fut aussi l’apprentissage du respect de l’environnement par la remise en état du site. Ce fut enfin une leçon de sciences on ne peut plus naturelles.