Monsieur, Vous avez bien voulu appeler mon attention sur les problèmes de la chasse, et en particulier, celle qui concerne les oiseaux migrateurs. Comme vous le savez, le gouvernement s'efforce depuis longtemps de trouver sur ces sujets de contentieux multiples des solutions conformes à l'intérêt général, c'est à dire permettant de concilier le nécessaire respect de l'environnement et le maintien d'une pratique populaire exercée de manière responsable. Depuis 1997, le gouvernement a pris de multiples initiatives, sans que cela permette de trouver jusqu'à aujourd'hui une solution durable. C'est à la recherche de cette solution que le Parti socialiste souhaite contribuer, ce qui va bien au-delà d'un intérêt électoral de toute façon bien incertain. Nous souhaitons donc que le dialogue reprenne entre toutes les parties prenantes, plutôt que des manifestations d'intolérance qui desservent la cause que certains semblent vouloir défendre. Je vous prie de bien vouloir agréer, Monsieur, l'expression de mes meilleurs sentiments. François HOLLANDE PRESERVONS LE PEU DE DROITS ACQUIS À l'occasion de la table ronde manquée du 19 décembre entre chasseurs et protecteurs de la Nature, les dirigeants ANTI-CHASSE se sont montrés une nouvelle fois sous leurs véritables jours: celui de l'intolérance et de la provocation. En premier lieu, la collusion entre la politique verte et la politique socialiste . Toutes nouvelles concessions aux revendications des verts seraient donc une victoire pour un parti politique qui n'hésite pas à employer les moyens les plus extrêmes. En second lieu, il est impensable qu'un parti politique et encore moins un gouvernement puisse marcher main dans la main avec des personnes voulant imposer leur idéologie, c'est à dire vouloir rayer du jour au lendemain une partie de la population sous prétexte du 49/51 démocratique. Depuis que le parti des verts est présent dans cette gauche plurielle, les pouvoirs publics ont cédé aux revendications de celui-ci. (dates de chasse, Natura 2000...). L'approche d'échéances électorales ne doit donc plus servir à offrir aux plus mauvais responsables écologiques , le privilège de piller la Nature sous prétexte de la venue de l¹Europe : l'opinion publique ne comprendrait pas une telle réaction de l'Etat . Nous refusons de voir plus longtemps les oiseaux migrateurs et la faune sauvage servir de monnaie d'échange à quelque marchandage électoraliste. Cela passe notamment: - par une période de chasse comprise entre le 1er août , au plus tard, et le 28 février, au plus court, (seule possibilité de compromis durable entre des pratiques cynégétiques raisonnées et les exigences biologiques des espèces) - par l'instauration d'un moratoire sur la chasse des espèces oiseaux en bon état de conservation. Dans l'attente de voir le droit enfin s'appliquer à la réalité du terrain concernant la faune sauvage, nous vous prions de recevoir nos salutations les meilleures.