Le SNCC est sur tous les fronts,

même là ou on ne l’attend pas.

 

Il est de bon ton de dire, dans les milieux anti-chasse, que les chasseurs refusent le dialogue. Invité par des écologistes non anti-chasse, le SNCC n’a pas voulu pratiquer la politique de la chaise vide et a relevé le défi. Sans pour autant passer des accords avec qui que ce soit notre délégué régional a tenu le discours qui s’imposait et a fait un magistral pied de nez a l’ensemble des partis de gauche.

 

Lisez le texte en dessous tel qu’il a été dicté à la presse

ainsi que les articles de la Voix du Nord

(journal de gauche si l’on en juge et pas très proches des chasseurs).

 

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Messieurs, Mesdames les écologistes…… BONSOIR !!

 

Rassurez-vous, il ne s’agit pas d’une manifestation de chasseurs en colère, mais simplement d’une délégation de chasseurs venus vous exprimer son mécontentement.

 

Les Alternatifs, comme nous, parlent d’un véritable dialogue, d’une véritable concertation.

 

Vous nous avez invité, nous relevons le gant !

 

Guillaume Guyard est le Délégué régional Nord / Pas-de-Calais du Syndicat National de la Chasse, si vous permettez, il va vous dire quelques mots.

 

 

- LE PIED DE NEZ !!! -

à la gauche plurielle !

 

 Bonsoir,

 

La présence de chasseurs dans une réunion d'écologistes peut paraître anachronique en cette période mouvementée.

Et pourtant !!! …

Les chasseurs ne sont-ils pas des écologistes par nature ? Une telle rencontre, serait passée inaperçue il y a quelques années, avant que certains donnent une définition du " écologiquement correct ".

 

Le Syndicat National de la Chasse et des Chasseurs n'est pas parmi vous  pour soutenir la candidature de tel ou tel candidat politique mais pour répondre à une invitation de Jean-Marc Ben qui déclare être ouvert à la discussion et n'être pas opposé à la pratique de la chasse.

Cette position d'ouverture est d'ailleurs très contestée par les Verts ce qui n'est pas pour nous surprendre

 

Serge Canadas, Président du SNCC a eu l’occasion, lors de sa venue dans le Nord / Pas-de-Calais de rencontrer Jean Marc Ben. Les échanges oraux ont été cordiaux et il a été mis en évidence que les Alternatifs pouvaient devenir des interlocuteurs avec qui le dialogue était aisé.

 

Il faut avouer que les chasseurs sont assez méfiants, les écologistes au pouvoir ne nous ont pas habitué à cette nouvelle donne et le pseudo Grenelle de la chasse où tout était prévu, décidé à l’avance, (même son échec logique), en est la preuve.

Nous prenons bonne note du bon vouloir des Alternatifs.

Aurions nous découvert des écolos intelligents ?

 

La préservation du milieu est au cœur des préoccupations des chasseurs et des environnementalistes. L’un comme l’autre ont tout intérêt à travailler ensemble.

Cette passion qui anime les chasseurs les incite à investir temps et moyens financiers pour créer, aménager, entretenir afin d’accueillir les espèces (et pas seulement en période de chasse). Il ne faut pas oublier que le Domaine Public Maritime tant convoité par les ornithologistes a  été « sculpté » mètre par mètre de la main de l’homme et que le Platier d’Oye serait devenu un camping ou un lotissement, si la chasse n’avait pas été présente. On verrait alors mal un vol d’oies cendrées ou de bécassines se poser sur le parking d’une grande surface.

 

Des exemples d’entente et d’engagement mutuel entre chasseurs, associations environnementales, randonneurs, VTT’istes et bien d’autres existent et la presse les relate.

 

En ce sens, nous pensons, au SNCC, qu’il est temps de mettre en place une réelle écologie à dimension humaine.

 

L’homme et la nature ont toujours coexisté. Faisons en sorte que cela continue pour les générations futures. Chacun a sa place et soutenons nous pour y arriver. C’est pour cela que le SNCC est à l’origine de la création du collectif Athéna

(Collectif National des Associations pour la Défense et le Respect de l’Homme et de la Nature) qui se veut fédérateur de tous les utilisateurs de la nature pour une meilleure compréhension mutuelle.

L'homme doit vivre en symbiose avec la nature, et nous rejoignons tout à fait le slogan du collectif Athéna :

" la chasse est un art de vivre,

l'art de respecter l'homme et la nature sans opposer l'un  l'autre ".

 

En ce qui concerne les prochaines échéances électorales puisque c’est le principal sujet de ce soir, il est peu probable que les chasseurs votent  pour les Alternatifs. Les actions des Verts au gouvernement n’ont en rien aidé au rapprochement entre chasseurs et environnementalistes.

Par ailleurs, il serait intéressant de connaître la position officielle des Alternatifs au niveau national par rapport à la chasse. Permettez nous pour l’instant, de rester méfiants, la porte reste cependant ouverte.

 

En fait, notre présence ici est un pied de nez à la gauche plurielle !

Nous voulons montrer à M Jospin et à ses amis comment ils auraient dû agir :

               Travailler avec les chasseurs et non contre la chasse !

 

Le SNCC est apolitique, nous n’appelons donc à voter pour aucun candidat, mais il est évident que les chasseurs se rappelleront que la gauche en s’alliant aux ayatollahs de l’écologie, a trahi la chasse populaire. Les chasseurs sauront choisir le candidat qui défendra au mieux les intérêts de la chasse et de l’environnement.

 

C’est d’ailleurs pour cela que les chasseurs manifestent lors des meetings politiques, surtout quand il s’agit de personnes qui les ont trompés, pour mémoire celui de madame Voynet à Dunkerque.

                                        

C’est aussi pour cela que le SNCC est là aujourd’hui sous la forme d’une « manifestation » plus pacifique car le SNCC se veut constructif pour l’avenir de la chasse et la défense du patrimoine naturel.

 

Je pense que nous sommes sur la bonne voie.

 

Mesdames, Messieurs merci de votre attention.

 

Guillaume Guyard

Délégué Régionnal 59/62 du SNCC

 

15/02/2002

 

 

Voici les deux articles de presse de la V.D.N

 

Présentation des candidats aux législatives et prise de contacts avec les chasseurs

Les Alternatifs à la chasse... aux voix

 

La politique réserve décidément des surprises qui se manifestent par des rapprochements d’une belle incongruité. Comme la carpe et le lapin, les politiques tentent parfois des mariages hasardeux, au nom d’intérêts supérieurs évidemment, et le paysage politique est en tellement brouillé qu’il en devient du barbouillage.
Les Alternatifs de Jean-Marc Ben n’ont-ils pas pris eux-mêmes le risque de surprendre, en accordant une place de choix à des invités vraiment surprises, lors de la présentation de leurs candidats aux élections législatives ? Comment ne pas être étonné en effet de la présence de représentants du Syndicat national de la chasse et des chasseurs, dûment invités à prendre la parole pour ouvrir la réunion ? Un coup de calibre 12 dans le ciel de l’écologie, en somme !
« Nous ne sommes pas parmi vous pour soutenir la candidature de tel ou tel candidat, mais pour répondre à une invitation de Jean-Marc ben qui déclare être ouvert à la discussion et n’être pas opposé à la pratique de la chasse », précisa d’emblée Guillaume Guyard, le délégué régional du Syndicat.
« Les chasseurs et les environnementalistes ont intérêt à travailler ensemble », plaida le représentant, même s’il annonça que, échaudés par les prises de positions passées des écologistes en général, « il est peu probable que les chasseurs votent pour les alternatifs. En fait, notre présence ici est un pied de nez à la gauche plurielle. Nous voulons montrer à M. Jospin et à ses amis comment ils auraient dû agir : travailler avec les chasseurs et non contre la chasse ».
Les Alternatifs, faire-valoir des chasseurs ? Jean-Marc Ben vit les choses sous un autre angle en expliquant que « les uns et les autres devaient apprendre à se comprendre. Nous devons refuser les dogmes. On peut ne pas être contre la chasse sans être pour. Mais travaillons ensemble pour faire avancer le dossier ».
Les fusils furent ensuite rangés aux vestiaires pour aborder les législatives elles-mêmes (encore que la chasse soit un axe de travail des Alternatifs), et marquer une « différence, et même des divergences notables avec la gauche traditionnelle. Nous voulons être une écologie sans fil à la patte » déclara Jean-Marc Ben. Une manière, aussi, de prendre ses distances avec la majorité municipale au sein de laquelle il siège.
« Le parti communiste se trompe et sa principale préoccupation d’appareil politique consiste à sauver les meubles » commente Jean-Marc Ben.
Sur le dossier LU comme sur d’autres, « il ne suffit pas d’organiser des manifestations » faisant l’effet de « cérémonial ». Et les autres partis sont de centre-droit ou gauche, ce qui se résume, dans un cas comme dans l’autre à « plus libéral que moi, tu meurs ».
Se déclarant « vert et rouge », les Alternatifs planchent donc sur un programme toujours en cours d’élaboration où les notions de « démocratie participative, de réduction d’inégalités sociales, d’environnement » tiennent la plus grande place.
Pascal MARTINACHE

 

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Dessous sans dentelles

Un bon coup

Le parti Alternatif est un « petit parti ». C’est Jean-Marc Ben qui le dit (lire par ailleurs) ce qui justifie que, sur la cinquième circonscription où il se présente, Christian Louchez n’ait pas encore trouvé de suppléant.
Pas de suppléant ? Pourquoi pas un chasseur, avec lesquels les Alternatifs entretiennent des « relations cordiales » ? Ils s’entendront là-bas pour parler de décharge ; l’un de déchets, l’autre de plombs.
En joue et sur la joue
« Nous ne caressons pas les chasseurs dans le sens du poil » a encore expliqué Jean-Marc Ben, pour justifier la prise de contact avec le Syndicat national de la chasse. Mais il ne leur vole pas non plus dans les plumes. Nuance et méfiance ! Entre Alternatifs et chasseurs, c’est net : on boit un canon ensemble, mais on ne se tient pas l’épaule, dès fois qu’il faudrait s’épauler.
Volée de plombs
Décidément, c’est la fête à Jean-Marc Ben. Mais cette fois, les chasseurs n’y sont pour rien. Un lecteur nous écrit ainsi pour exprimer son courroux à la suite d’un article portant sur les déchets ménagers, et paru dans le dernier "Calais réalités".
Devant la menace de procès verbaux qui pourraient être infligés aux Calaisiens qui ne rentrent pas leur poubelle, notre lecteur se dit « scandalisé en pensant aux locataires ou propriétaires de petites maisons n’ayant qu’un boyau comme couloir. Peut-être devront-ils stocker les poubelles dans leur cuisine ou leur salon. Certes, il est désagréable, comme c’est le cas dans la rue des Fontinettes, où les trottoirs ne sont pas larges, que les poussettes d’enfants soient contraintes de rouler sur la chaussée.
Mais que peut-on faire contre les haies de poubelles ? Rien, puisque cela fut imposé ». Décidément, le petit article du bulletin municipal a soulevé un fâcheux couvercle...
La chasse aux députés est ouverte
Les chasseurs sont décidément très en forme, à la veille des échéances électorales. Ils entreprennent aujourd’hui une grande tournée des permanences des députés. Tournée qui se terminera à Calais, sur le coup de 19 h, devant la permanence de Gilles Cocquempot. Les collègues de Gilles Cocquempot, eux, auront droit à une petite visite en fin d’après-midi.
L’histoire ne dit pas si la vaillance du parlementaire le poussera à attendre ses « hôtes », un dimanche soir. Un bon moyen de savoir jusqu’où va la conscience professionnelle des députés.