Au niveau européen, certains tenants de la cause animale préconisent d'interdire tout bonnement la pêche aux jeunes de moins de seize ans, ceci afin d'éviter de donner aux enfants le goût de la prédation, de «faire souffrir, de «blesser» et de «tuer».
Ceci est rapporté par Robert Gascoin, président de l'entente halieutique du grand ouest, suite à une réunion de l'Alliance Européenne des pêcheurs.
Ceux qui profèrent de pareilles idioties préfèrent certainement voir les jeunes se traîner dans les rues, se vautrer dans l'alcool et la drogue, casser ou brûler des voitures, que de pratiquer une saine activité de nature, qui épanouit le corps et l'esprit, respectueuse de l'environnement, conviviale, tout comme peut l'être la chasse.
Deux mille francs d'amende pour avoir lâché des lapins myxomateux
Il avait lâché des lapins porteurs de la myxomatose et s'en vantait car, disait-il, les dégâts étaient devenus insupportables.
Le tribunal correctionnel de Beauvais ne l'a pas entendu de cette oreille et a condamné le pépiniériste à 2.000 F d'amende et à 1.500 F de dommages et intérêts. Il était poursuivi à la fois par la société de chasse locale et par le propriétaire du fonds.
Rappelons que les mêmes peines, pouvant aller jusqu'à 5 ans de prison et 500.000 F d'amende, peuvent s'appliquer à des personnes qui lâcheraient des lapins porteurs de puces vaccinantes. Il faut en effet avoir obtenu l'autorisation de mise sur le marché pour pouvoir diffuser dans la nature ce genre de vaccin.
Suisse : trop de sangliers
Les sangliers soulèvent aussi les passions en Suisse.
L'Office fédéral de l'environnement, des forêts et du paysage (OFEFP) a décidé de prendre des mesures énergiques pour stopper l'invasion.
Le montant des dégâts causés aux cultures a doublé en une année. Il est estimé à 2,3 millions de FS soit 9,2 FF. 4000 sangliers ont été abattus l'an dernier ce qui, au regard des chiffres, semble insuffisant.
Pour Francesca Balmelli, biologiste à l'Office fédéral de l'environnement, des forêts et du paysage. " Malgré le nombre de bêtes tuées, les dégâts ont tout de même augmenté. On suppose qu'il y a eu prolifération. Durant des années, nous étions persuadés que l'augmentation des cultures de maïs pouvait en être la cause.
Or, aujourd'hui, ces cultures sont stabilisées, voire en diminution." On se perd donc en conjectures pour expliquer cette explosion. L'Office Fédéral de l'Environnement veut réagir très rapidement. "Il faut le faire, avant que la situation devienne critique, explique la biologiste." On va donc augmenter les tirs de régulation, demander aux paysans d'augmenter la distance qui sépare leurs cultures des forêts. Enfin travailler plus étroitement avec les vétérinaires. En effet, outre les dégâts agricoles,
les sangliers peuvent être le vecteur de plusieurs maladies. " Des cas de fièvre porcine ont été remarqués sur des sangliers, confirme la biologiste. Si ce n'est pas dangereux pour l'homme, ça l'est pour les porcs domestiques."