Si nous n'arrivons pas à transmettre le témoin aux générations à venir, le SNCC est persuadé que demain nous n'aborderons la chasse qu'en termes de souvenir.
Résultats plutôt alarmants du sondage réalisé par BVA à la demande de l’ASPAS (Association pour la Protection des Animaux Sauvage) concernant la fermeture de la chasse le dimanche après-midi. Il est à noter que l'ASPAS s'appuie sur une pétition de
140 000 signatures.
RESULTATS du SONDAGE : En milieu rural, une majorité de sondés se dégage (52 %) en faveur de cette fermeture. A noter que c’est en région parisienne que le score est le plus élevé (62,5 %) alors que dans l’ouest, la majorité n’est pas atteinte (49,1 %). L’est, le Centre-Est et la Méditerranée sont les trois grandes autres régions à dire non à la chasse le dimanche après-midi (plus de 60 %). Par ailleurs dans les catégories sociaux professionnelles, seuls les agriculteurs repoussent cette hypothèse, avec 66,5 % d’opinions défavorables.
En moyenne 58 % des Français seraient pour un dimanche après-midi sans chasse.
1/6eme de la population se dit sans attache avec le monde rural alors que 78 % des personnes interrogées reconnaissent être des usagers de la nature (randonneurs, cueilleurs… ) mais dans le même temps, 44 % des personnes sondées reconnaissent craindre la rencontre de chasseurs dans l’exercice de leurs loisirs à la campagne. La méconnaissance d’une activité peut parfois être un terrible ennemi… Nous voilà donc presque indésirable dans les forêts, mais aussi dans les campagnes, sûrement parce que nous n’avons pas su expliquer pourquoi nous étions chasseurs. Cette incompréhension vient certainement du fait que 80 % de la population (les citadins) vit sur 20 % du territoire seulement et que ces derniers sont coupés des réalités de la campagne. Les " rurbains ", comprenez ceux qui vivent à la ville et qui veulent la campagne, ont oublié les valeurs et les traditions rurales. Ils ne sont pas non plus très tolérants : Les procès contre un coq chantant un peu trop tôt ou contre un agriculteur épandant du fumier dans son champ se multiplient et sont dus à des personnes installées à la campagne mais ne souhaitant pas en subir les inconvénients. Ils rêvent d’une nature idéalisée, aseptisée, une sorte d’Eden où les fruits sont à tous le monde et où le loup se couche à côté de l’agneau.
Expliquer aux enfants les raisons de notre amour pour la chasse et pourquoi nous sommes chasseurs est fondamentale pour l’avenir de notre passion. Faisons comme les opposants à la chasse, allons dans les écoles, expliquons et communiquons leur notre plaisir. C’est la seule solution garante de la passation du témoin aux jeunes générations à venir. Notre héritage ne sera viable que si la chasse perdure. Sans renouvellement des permis, à plus ou moins long termes, la manne financière ne sera plus intéressantes pour les pouvoirs publics et dans un soucis électorale, ils accorderont aux anti-chasse plus facilement et pratiquement tous ce qu’ils demanderont. Notamment la fermeture de la chasse le dimanche, ça a marché pour le mercredi, pourquoi pas pour le dimanche. Et si ça marche pour le dimanche pourquoi ne pas tenter de demander la fermeture de la chasse le samedi. A nous de nous battre et de nous structurer pour empêcher cela. C’est possible il suffit de le vouloir.
Ha si la fédé voulait...
Voici le texte tel qu’il est édité sur le site Internet de l’ASPAS 58 % des français favorables à l'arrêt de la chasse le dimanche après-midi. Sondage exclusif ASPAS / BVA - octobre 2000. Ce sondage ASPAS / BVA indique clairement qu'une large majorité des français souhaite l'arrêt de la chasse le dimanche après-midi, alors que seulement 30 % y sont opposés (12 % sans avis). L'ASPAS (Association pour la Protection des Animaux Sauvages) qui mène avec un collectif d'une centaine d'associations une "campagne pour le partage des espaces naturels", demande à l'Etat de prendre d'urgence des mesures de sécurité publique, et notamment d'interdire la chasse le dimanche après-midi. En fermant la chasse le mercredi, la nouvelle loi ne règle rien car c'est le dimanche qui enregistre le plus grand nombre d'accidents dus à la chasse (déjà 9 accidents recensés depuis l'ouverture). L'exercice de la chasse est un grave obstacle à la pratique des loisirs de nature, et il n'est plus admissible que les pratiquants d'un sport dangereux qui représentent 2 % de la population, monopolisent les espaces naturels au détriment de 98 % des citoyens. Forte de 140 000 pétitions demandant l'arrêt de la chasse le dimanche après-midi déjà recueillies, l'ASPAS poursuit sa campagne pour que le bon sens démocratique aboutisse à une meilleure protection des citoyens et de la nature.