La D.D.A.F. (Direction Départementale de l’Agriculture et des Forêts) des Alpes-Maritimes a attribué un plan de chasse de 950 chamois aux sociétés de chasse bordant le Mercantour. Ce plan de chasse s’avérait indispensable et utile face à la constante croissante des effectifs. Certaines associations opposantes à la chasse, dont France Nature Environnement (FNE), ont demandé à Dominique Voynet de suspendre ce plan de chasse "qui n’est pas le reflet des réalités biologiques mais se rapproche plutôt des revendications de chasseurs irresponsables". FNE, stipule "l’aberration du fonctionnement de l’administration vis à vis du monde de la chasse". Il est important de rappeler à nos opposants que certaines régions de France, notamment celle du Mercantour, possèdent des populations de grand gibier à la limite du supportable et qu'en limiter leur nombre est une bonne décision, surtout pour les animaux eux-mêmes (risques de consanguinité et d'épidémie). Il a déjà été constaté dans certains cantons des Alpes et par des chasseurs locaux, certaines dégénérescences chez les chamois.
Lyon envahit par les ratons laveurs
Surtout présent dans l'Aisne et dans quelques départements limitrophes, le raton laveur a étendu son aire de répartition. On le trouve maintenant dans Lyon et sa banlieue. Un animal a été écrasé dans l'avenue Berthellot en pleine ville et on a noté une douzaine d'observations dans le périmètre urbain. De nombreuses plaintes de particuliers ont été enregistrées. Elles font état de pelouses, de massifs et de jardins saccagés. La préfecture du Rhône a réagi et signé un arrêté permettant le piégeage de l'espèce. Le raton laveur est désormais classé "nuisible" dans le Rhône.