En 2000, le nombre de chasseurs pratiquant dans la Somme a augmenté de 815 par rapport à l’année 1999. Ce nombre est passé de 27.756 à 28.571. La Somme se situe désormais au 6ème rang derrière les Bouches-du-Rhône, la Gironde, les Landes, le Nord et le Pas-de-Calais.
C’est une grosse satisfaction pour le président Butel et ses amis.
Il serait évidemment très intéressant de connaître les raisons de cet engouement. On peut avancer quelques pistes : 1. La Fédération des Chasseurs de la Somme a souvent eu des idées innovantes et une politique de communication très forte. 2. Pour qu’il y ait des chasseurs, il faut qu’il y ait du gibier, et surtout du petit gibier. Et naturel, s’il vous plaît ! Le jeune chasseur sera plus séduit par la perspective de suivre son épagneul avec un ou deux copains et de courir toute une journée derrière des perdrix, qu’à l’idée de s’installer sur un siège de battue, ou de tirer un faisan sorti d’une caisse. 3. Il sera aussi plus attiré par une fédération dynamique, militante et conquérante, que par une fédération au sein de laquelle il aura l’impression de déranger. 4. Dans la Somme, le conseil d’administration compte quelques administrateurs extrêmement pugnaces, très présents sur le terrain et très proches des chasseurs.
Ce résultat est entièrement à mettre à l’actif du président Butel et de ses amis qui ont «pris» la fédération, en 1997, avec à peine 18 couples de perdrix et 10 lièvres par tranche de 100 hectares, et qui, en 3 ans, ont multiplié ces chiffres par 1,6 pour la perdrix et par 1,9 pour le lièvre.
La Fédération des Chasseurs de la Somme va solliciter l’Union des Fédérations pour envisager de faire réaliser une étude qui pourrait permettre d’en savoir plus sur cet engouement assez étonnant.
Dans La Sauvagine de Septembre :
Une pagaille noire à l’ouverture de la chasse du gibier d’eau.
Retour sur la journée d’action du 21 juillet.
Bilan Vert.
Loi «Sécurité» : bilan provisoire.