Les sangliers occasionnent des dégâts qui préoccupent les éleveurs d’un canton des Hautes Pyrénées. Ils semblent être de plus en plus nombreux dans le secteur, selon le président d’une société de chasse locale. Cette surpopulation s'explique par la faible quantité de nourriture que les sangliers ont pu trouver en forêt et la quantité croissante des cultures. En attendant l'ouverture de leur chasse, il semblerait que ces derniers, aient rejoint la haute montagne.
Commando anti-chasseurs en Isère
Plusieurs agriculteurs dauphinois (plus d’une centaine) ont commit des dégradations dans le jardin de la Maison de la chasse, dans la banlieue de Grenoble. Des bancs et des miradors ont été détruits, des plantations saccagées, les portes arrosées de lisier, quant au sol du jardin, il a été labouré comme auraient pu le faire des marcassins. Les agriculteurs se plaignent de la prolifération des sangliers et des dégâts qu'ils commettent. "Les chasseurs ne sont pas capables de réguler les populations de sangliers. Si cela perdure, nous ferons des battues nous même et nous régulerons nous même. D’après le président de la Fédération départementale des syndicats d'exploitants agricoles (FDSEA) de l'Isère, René Jacquin, "Lorsque les sangliers étaient sauvages, une mère faisait 3 ou 4 petits, maintenant que les chasseurs leur donnent du maïs, les mères en font 10 à 12". Dans un soucis d’apaisement et dans l’espoir de renouer le dialogue avec les agriculteurs, la Fédération Départementale des Chasseurs de l’Isère a décidé de ne pas porter plainte.