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MANIFESTATION dans l'ESSONNE àITTEVILLE

Cliquez là[03/03/2001]


Manifestation de LENS

[03/03/2001]
Venus de tout le nord de la France, ils voulaient prouver leur capacité de mobilisation.
Quatre mille chasseurs défilent à Lens.
ILS étaient venus du Pas-de-Calais, du Nord, de la Somme, des Ardennes, de la Seine-Maritime... Tous néanmoins avaient cette même expression de colère sur le visage, et ces mêmes mots sur les lèvres : halte à la loi chasse « Voynet - Jospin - Patriat », et aux restrictions qu’elle impose désormais aux fédérations de chasse.
Hier, près de 4 000 chasseurs ont donc défilé dans les rues de Lens pour protester contre le vote de la loi chasse du 26 juillet 2000, et les restrictions qu’elle impose aux membres des sociétés cynégétiques. Regroupés au nom du « Collectif des chasseurs en colère », ils sont partis vers 15 heures du parking du stade Bollaert en direction de la place de la mairie, provoquant ainsi d’importantes perturbations en centre-ville à cette heure sensible de la journée.
En dépit d’un vacarme incessant fait de pétards, de cors de chasse et de protestations à la criée, la manifestation avait le mérite de faire entendre quatre revendications bien distinctes : la levée de la fermeture de la période de chasse ramenée au 31 janvier, celle de la hausse du prix du permis, celle portant sur les restrictions imposées à la chasse d’été, et celle interdisant la chasse le mercredi.
Vote sanction
Pour tout dire, le choix de la ville de Lens n’était pas dû au hasard. Certains chasseurs locaux y voyait une façon de dire que leur ville ne se résumait pas seulement au football et aux terrils, d’aucuns voulaient souligner la détermination des fédérations, capables de se rassembler en différents points du nord de la France pour manifester d’une même voix... D’autres étaient tout simplement venus faire part de leur mécontentement dans une ville qui abrite la plus importante fédération socialiste de France.
Néanmoins, les organisateurs se défendaient bien de toute récupération politique. « La chasse n’est ni de droite, ni de gauche, ni du centre, a déclaré Philippe Bettig, le président de la fédération départementale des chasseurs du Pas-de-Calais. Apolitiques jusqu’au bout, nous n’appellerons jamais à voter pour quiconque, mais nous appelons aujourd’hui à sanctionner les responsables de nos malheurs. » Lesdits « responsables », il fallait les trouver sur le podium qui accueillait au milieu de la marche les discours des leaders de plusieurs fédérations : des hommes encagoulés portant les enseignes de députés socialistes, enchaînés et flagellés par un autre bourreau, à l’effigie du Premier ministre. Un geste symbolique auquel a succédé un autre acte également porteur de sens, celui du dépôt de petits billets jaunes dans une urne géante disposée à quelques pas du podium.
Sur les petits papiers, une inscription :
« permis de chasser = permis de voter ».
Un message clair à quelques jours des municipales.
David SAGOT. La Voix du Nord.

Revendications

par Jean-Marc CHEVAUCHÉ. [6/03/2001]

La chasse poursuit sa défense

L’assemblée générale des chasseurs de la baie de Canche, qui s’est tenue dimanche matin à Etaples, a servi de tribune aux revendications de ces passionnés, qui ne baissent pas le fusil.
IL fallait s’y attendre. Depuis que la chasse est attaquée et mise à mal, chaque assemblée générale d’association est davantage l’occasion de répondre aux adversaires et d’organiser une défense que de discuter des problèmes internes à la société, souvent relégués, et auxquels on ne consacre que quelques minutes. Ce fut une fois de plus le cas, dimanche matin, à la salle de la Pinède, à Etaples, où une centaine de membres de l’Association des chasseurs de la baie de Canche se sont retrouvés autour de leur président, Maurice Watel. Les élus, qui savent combien est importante dans notre secteur l’activité de la hutte, n’avaient pas non plus oublié le rendez-vous. Et, en ces temps de campagne électorale, mieux vaut être l’ami de tous, des chasseurs comme des autres. Même si l’exercice est de plus en plus périlleux pour la gauche, coupable pour les fusils de s’être alliée aux Verts et d’avoir fait passer la loi Voynet-Patriat. A ce petit jeu, Marcel Guerville, le maire PS de la cité portuaire, est pourtant loin d’être celui qui s’en sort le plus mal. Les chasseurs lui reconnaissent sa prise en compte de leurs intérêts, son soutien et ont sans doute apprécié sa petite phrase au sujet des prochaines législatives. Le fond des revendications des chasseurs, comme ils l’ont dit samedi à Lens (notre édition des 4 et 5 mars) concerne surtout les coupes claires qu’ils subissent dans leurs périodes de chasse. Cette année, en février, ils n’ont pas chassé puisque la loi a ramené la fermeture au 31 janvier. Restent encore les restrictions estivales et l’interdiction de chasse du mercredi. Dans ces conditions, pas étonnant que les fusils de la baie de Canche n’aient eu aucune oie cette année à leur tableau (un oiseau qui passe en février au-dessus de nos têtes, quand ce n’est pas plus tard avec le type d’hiver actuel). De même, avec l’abandon de la chasse en juillet, la sarcelle d’été n’a pas non plus rempli les carniers. Didier Frémaux, le conseiller régional CPNT, a, comme Philippe Bettig, le président de la Fédération départementale, décortiqué la loi et s’est élevé contre les limites qu’elle impose. Il a notamment dénoncé l’obligation de poste fixe faite aux bottiers, « une aberration », selon lui, qui n’est d’ailleurs pas plus respectée en baie de Canche qu’en baie d’Authie, tant elle ne correspond absolument pas à la pratique de la chasse à pied. Pour lui, la suppression du mercredi « n’est qu’une première étape dans les jours supprimés aux chasseurs. Demain, ce sera le dimanche, après-demain, le samedi... » Il a d’ailleurs rappelé à ce propos comment cette interdiction d’un jour pénalise encore plus les chasseurs de gibier d’eau, puisqu’elle leur interdit deux nuits. Il a ensuite expliqué comment, désormais, le budget de la Fédération de chasse était placé sous contrôle. « Le préfet a droit de regard sur nos comptes, avant même que l’argent ne soit utilisé. Concrètement, cela veut dire que la Fédération n’a pas pu financer les bus pour la manifestation de Lens, alors qu’elle le faisait d’ordinaire comme lorsque nous étions allés manifester à Paris. On nous empêche de faire ce que nous voulons avec notre argent. C’est un comble ! » Puis, le conseiller régional a expliqué comment la loi avait légalisé la chasse de nuit dans certains départements, oubliant d’autres secteurs. « Là, on a préféré qu’un décret ministériel établisse une liste des simples cantons de France où la chasse de nuit était autorisée. Mais cette manœuvre, car c’en était une, a permis aux associations anti-chasse d’attaquer le décret. Je suis persuadé que le coup avait été préparé et que nos adversaires savaient très bien qu’en agissant de la sorte, ils permettraient à nos ennemis d’avoir la possibilité de nous affronter sur le terrain juridique. » Philippe Bettig revint, lui, sur l’historique des réserves d’Oye-Plage et de la baie de Canche, insistant : « Ce n’est pas une question de gouvernement, même si sa couleur était différente à l’époque de ces créations. C’est une question régionale puisque c’est l’Espace naturel régional qui est responsable des réserves. Pour ce qui concerne le Pas-de-Calais, le conseil général s’est désolidarisé de ce choix en mettant en place EDEN 62. » Et le président d’évoquer les noms de Noël Josèphe et de Marie-Christine Blandin, anciens présidents de la Région. La réunion s’est terminée par une intervention de Nelly Deplanque, seule femme de l’assemblée, venue faire la promotion de l’association La Chasse au féminin : « Notre combat est le même. Vous savez ce que peut obtenir une femme quand elle le désire. Faites confiance à nos armes qui sont la douceur, le charme et la détermination. »


Les élus prennent le message au sérieux

Les chasseurs le disent haut et fort :
« En 2002, les députés paieront »

Pour les chasseurs, les députés qui ont appliqué la consigne de leur parti en votant pour la loi chasse ont renié leurs électeurs. C’était le message de la manifestation Lensoise de samedi dernier, auquel un nouvel écho fut donné à Etaples, dimanche matin. Léonce Deprez est le seul, dans le Pas-de-Calais, à avoir voté non. Il est donc devenu, ipso facto, l’allié des chasseurs qui le mettent sur un piédestal face aux treize autres du département, accusés de traîtrise. Pour les chasseurs, c’est simple, tous ceux qui font alliance avec les Verts et les aident à combattre la chasse deviennent leurs ennemis. Il ne fait donc pas bon être membre de la Gauche plurielle ces temps-ci dans les réunions de fusils. Le maire d’Etaples, Marcel Guerville, s’en est plutôt bien sorti, lui qui a eu les chasseurs pour alliés en 1989, lorsqu’il prit la mairie. Il ne l’oublia d’ailleurs pas puisque la ville, comme il l’a rappelé, avança l’argent lors de l’affaire du déplacement des huttes, a aidé à la création de parcs à canards, arrose généreusement l’association et lui a installé un très beau local au clos Saint-Victor. Moyennant quoi, la carte du PS que le maire a dans sa poche est plus facile à digérer pour les fusils étaplois dans le contexte actuel. Marcel Guerville a d’ailleurs recueilli des applaudissements lorsqu’il a souligné : « A propos des législatives, j’ai été suppléant la dernière fois. Je ne le serai pas l’an prochain. » En laissant croire que cette désaffection est la conséquence de l’attitude de ses amis à l’Assemblée nationale, Marcel Guerville s’est attiré la sympathie de la salle. Il ne sera peut-être pas député suppléant, mais il aura des chances de rester maire d’Etaples. Lucile Bigot, conseillère générale, est venue dire, elle aussi, qu’elle avait toujours soutenu la chasse, avant que ne s’exprime Jean-Marie Krajewski. Le conseiller général de Berck a rappelé comment il s’était opposé à la création de la réserve en baie de Canche et a assuré de son combat pour obtenir que la gestion soit de nouveau confiée à EDEN 62. « Le GDEAM était sur les rangs, mais il a été écarté », a-t-il ajouté. Un souffle de soulagement est passé sur l’assemblée, où Léonce Deprez et Philippe Cotrel, maire du Touquet, avaient réagi au nom du GDEAM par une moue désapprobatrice significative. Mais les cris ont fusé et Didier Frémaux a levé les bras au ciel lorsque Jean-Marie Krajewski a lancé : « On reparle de la Ligue protectrice des oiseaux ». Pour les huttiers, c’est clair : la LPO rassemble avant tout des anti-chasse. Reste que c’est le préfet qui décidera, dans un contexte où les chasseurs espèrent avant tout qu’EDEN 62, d’une neutralité bienveillante à leur endroit, obtienne la gestion de la baie de Canche.Léonce Deprez a rappelé dans quelles conditions la loi avait été votée à l’Assemblée : suspension de séance, réveil des députés en pleine nuit. Pour lui : « Une première mi-temps a été perdue, il faut gagner la seconde et le match. Il faudra obtenir la modification de la loi. » Ce qui ne pourra arriver qu’avec un changement de majorité dans l’hémicycle. Philippe Cotrel, le maire de la commune de l’autre rive de la Canche, a rappelé comment « la chasse fait partie de l’histoire du Touquet. C’est Daloz qui, en invitant de Villemessant à la chasse, lui a donné l’idée de développer ce site ». Au président Watel, qui évoquait les dégradations causées lors de l’Enduro, il a proposé : « Trouvons une solution pour que les chasseurs se rapprochent de cette jeunesse qui nous rend visite et qui, dans son immense majorité, ne cause pas de débordements. Vous pourriez leur rendre service en facilitant leur séjour en pleine nature (NDLR. Notamment par la distribution de bois de chauffage qui éviterait les dégradations), et, du même coup, vous pourriez avoir un contact avec cette relève que vous appelez de vos vœux. »


Les Verts veulent un "rééquilibrage" pour gagner en 2002

[26/03/2001]PARIS (AFP)


Dominique Voynet, ministre de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement, et Alain Lipietz, député Vert européen, plaident lundi pour un "rééquilibrage" en faveur des Verts dans la majorité, "seule chance de victoire", selon eux, pour la gauche plurielle en 2002.
"Mieux même que le PS, l'écologie séduit du centre à l'extrême gauche et des bobos aux exclus, affirment-ils dans une tribune publiée par Libération. Le rééquilibrage en sa faveur, exigé par les électeurs de 1999 et 2001, est la seule chance de victoire pour la majorité plurielle en 2002".
Selon Voynet et Lipietz, "il ne s'agit pas d'accorder précipitamment quelques maroquins aux Verts mais, dans l'urgence de +l'année utile+, de tenir les promesses oubliées de l'accord Verts-PS de 1997 en matière sociétale et environnementale". Les deux responsables citent aussi l'instauration de la proportionnelle "qui éviterait aux Verts de devoir arracher la place que leur souhaitent les électeurs contre les vieux équilibres de l'union de la gauche".
Parlant à propos des municipales de "non victoire de la gauche", ils estiment que "l'espérance du peuple de gauche s'incarne désormais dans les listes vertes et citoyennes". "Si le gouvernement ne suscite pas globalement de rejet, il n'a pas su trouver ou garder le contact avec une partie de sa base populaire, disent-ils. Au sein de la majorité plurielle, le communisme municipal s'effondre, les Verts s'affirment comme la seconde force de gauche".
Dominique Voynet et Alain Lipietz indiquent qu'aux législatives, les Verts se présenteront "tantôt avec l'investiture de toute la gauche plurielle, tantôt en autonome". Quant au candidat des Verts à la présidentielle, "il devra exprimer et l'autonomie de l'écologie et sa volonté d'alliance".


La Chambre des Lords rejette l'interdiction
de la chasse à courre

[26/03/2001] LONDRES (AFP)


La Chambre des Lords britannique a rejeté lundi soir à une écrasante majorité un projet de loi controversé interdisant la chasse à courre, qui avait été approuvé par les députés.
Les Lords ont rejeté, par une majorité de 317 voix contre 68, l'interdiction pure et simple de cette pratique très prisée de la gentry britannique mais jugée cruelle par les défenseurs des animaux.
Lors d'un deuxième vote, les pairs, majoritairement conservateurs, se sont sans surprise prononcés en faveur du maintien de l'autorisation de ce type de chasse au renard ou au lièvre, qui se pratique à cheval avec des meutes de chiens.
Une troisième version du texte de loi, une "voie médiane" autorisant la chasse à courre mais après l'obtention d'un permis spécial, a logiquement été rejetée en début de soirée.
Le texte va donc revenir devant la Chambre des Communes, dominée par les travaillistes, et qui avait largement approuvé l'interdiction de la chasse à courre en première lecture fin février.
Le projet de loi ne devrait de toute façon pas être adopté avant les prochaines élections générales, qui pourraient avoir lieu le 3 mai prochain.
La chasse à courre est l'un des sports favoris de la famille royale et le prince Charles comme sa compagne Camilla Parker-Bowles le pratiquent régulièrement.
Le débat sur son éventuelle interdiction divise la Grande-Bretagne depuis plus d'une décennie et la présentation de ce projet de loi avait pris un tour quasi-passionnel. Les sondages montrent qu'une majorité de Britanniques sont favorables à une interdiction de cette forme de chasse, mais les partisans ont promis de se battre bec et ongles pour défendre cette tradition ancestrale.
Le 26 décembre, une première manifestation pro-chasse avait rassemblé 300.000 personnes. Une nouvelle démonstration de force était prévue pour la mi-mars, mais elle a été annulée in extremis pour cause d'épizootie de fièvre aphteuse.

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