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Le lapin de garenne

La chasse au lapin aux chiens courants

Le lapin de garenne (Oryctolagus)
Ses caractéristiques


Dégâts de la myxomatose.

Depuis quatre à cinq années, les populations de lapin accusent une diminution importante qui touche la plupart des régions. La myxomatose, la VHD et la coccidiose n'en finissent pas de décimer l'espèce. Mais le lapin souffre aussi des dégradations des biotopes et parfois; d'une pression de chasse trop forte.
En Bretagne, la chasse du lapin aux chiens courants est presque une institution Toutefois, la dernière saison a vu une bonne reproduction qui, conjuguée avec le beau temps de l'automne, a redonné un peu d'espoir. Plus que jamais, le lapin mérite d'être géré avec la plus grande rigueur. L'action doit principalement porter sur l'aménagement des milieux et la maîtrise des prélèvements.

Quelle race choisir ?

Les petits chiens de pays ont longtemps fait le bonheur des chasseurs de lapin, avant que ceux-ci ne leur préfèrent des auxiliaires de race pure. Les lapiniers sont au nombre de huit: le beagle, le basset fauve de Bretagne, les petit et grand bassets griffons vendéens, le basset artésien normand, le basset bleu de Gascogne, le basset Hound et le petit courant suisse ou petit Schwytzois. Toutes ces races ont plusieurs points communs: la petite taille, la finesse de nez, la ténacité, le courage et une réelle intelligence, souvent plus développée que chez les grands chiens. Si l'on doit opérer une distinction, elle peut se faire déjà sur la nature du poil. D'un côté, les courants à poil ras beagle, basset artésien normand, hound, bleu de Gascogne et petit Schwytzois. De l'autre, les griffons dont le poil rêche et dense assure une excellente protection contre les épines.
On a coutume de dire que le griffon est plus broussailleur naturel, plus ardent à la ronce, qu'il a davantage I'âme d'un lapinier. C'est sans doute vrai en partie, mais il faut se garder de généraliser car beaucoup d'autres éléments interviennent: l'élevage, l'éducation, la fréquence des sorties... il existe de bons chiens à lapin dans toutes les races. Les plus utilisées sont le beagle, le basset fauve de Bretagne et le petit basset vendéen. Ce sont elles aussi qui s'imposent le plus souvent en épreuves de travail. Voilà trois chiens très entreprenants, lanceurs, allants et vifs en menée. L'artésien normand, le basset bleu et le basset Hound sont plus lents, plus collés à la voie, plus méticuleux. lis sont généralement très bien gorgés. il y en a vraiment pour tous les goûts !

Chiens bien créancés.

Pour plus d'efficacité et de plaisir, il est toujours préférable que les chiens soient créancés. Cela veut dire qu'ils ne doivent pas se laisser tenter par d'autres gibiers :le rencontre. Rien n'est plus désagréable et irritant que e les voir poursuivre un lièvre, un renard ou un chevreuil pour ne revenir parfois qu'au bout d'une ure ou deux.
L'éducation des jeunes est donc particulièrement importante. Elle sera rendue plus facile au fil des générations, les élèves s'inspirant alors de l'exemple de leurs ainés. Pour créancer les chiens, la première règle consiste à imposer une bonne obéissance dès le plus jeune âge, et avant même les sorties sur le terrain. On doit aussi les habituer très tôt à la vue et à l'odeur du lapin, en les faisant travailler sur cet animal dans un petit enclos. Mais il n'est pas interdit de leur montrer d'autres gibiers. Bien au contraire. lis doivent apprendre à faire la différence et à ne pas empaumer la première voie venue. Là encore, les premières sorties sont déterminantes. Le chien est aussitôt arrêté et vivement réprimandé en cas de faute. A l'inverse, le chasseur encourage son compagnon, puis le félicite lorsqu'un lapin est tué, en prenant bien soin de lui taire sentir le gibier. Les curées chaudes constituent un excellent moyen pour motiver les jeunes courants, mais il ne faut pas en abuser au risque de les voir dévorer rapidement tout lapin blessé ou mort hors d'atteinte du chasseur.

La chasse à courre.

Si elle reste encore confidentielle, la chasse a courre du lapin se développe depuis une dizaine d'années. On compte en France une bonne quarantaine d'équipages, pour la plupart basés dans l'ouest et le Nord-Ouest.
ils découplent le plus souvent des beagles, des artésiens normands et des griffons. Moins prestigieuse et moins exigeante que la vénerie du lièvre, cette chasse n'en suppose pas moins une pratique assidue. Prendre un lapin dans les règles de l'art après plusieurs dizaines de minutes de menée et sans "changer" d'animal, n'est pas à la portée du premier équipage. La qualité des chiens, l'homogénéité de la meute, l'expérience du conducteur sont des éléments déterminants. Il faut aussi des territoires appropriés, pas trop peuplés en lapin ni trop percés de garennes.
Conditions réglementaires: une attestation de meute et l'entretien d'au moins six chiens créancés, tatoués et inscrits au Livre des origines de la Société centrale canine. La période de chasse va du 15 septembre à fin mars.
L'expérience du maître d'équipage est primordiale en fin de saison, car les voies sont plus difficiles.





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